Page 2 : NOS ACTIONS, NOS TRATCS
Nature Aménagement Réfléchi Territoire Environnement Culture Sauvegardés
Pourquoi nous nous opposons à ce projet
A. Artificialisation des sols
De plus en plus d’agriculteurs – et de citoyens – s’inquiètent de la disparition de terres agricoles alors que, dans le même temps, de nouvelles constructions (habitations, zones commerciales, entrepôts XXL …) sont autorisées, qui grignotent insensiblement mais inéluctablement les terres aux alentours des villes et villages.
- Quelles mesures effectives comptez-vous mettre en œuvre en matière de lutte contre l’artificialisation des sols ?
B. Développement du tourisme
- Le tourisme sera-t-il pour vous un axe prioritaire d’action dans la circonscription ? Si oui, dans quels domaines ?
- Êtes-vous favorable à un tourisme maîtrisé ? Si oui, à quoi vous engagez-vous ?
- Quels types de projets envisagez-vous exactement à l’égard des nombreuses friches que comptent la circonscription : Centre de cure de Haslach, Salem, Altenberg, Grand Hôtel 3 épis, l’ancienne maison de retraite de Bergheim, l’ancienne clinique Sainte Anne à Thannenkirch… ?
- Favoriserez-vous les projets en direction des publics les plus aisés (hôtels 4 ou 5 étoiles par exemple) ?
-Comment vous positionnez-vous par rapport au projet Loisium à Voegtlinshoffen qui non seulement dénature un espace naturel, faisant fi sur plusieurs points des recommandations de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe), mais est subventionné par la Région ?
- Êtes-vous favorables à l’apport d’argent public dans des projets privés, notamment lorsqu’ils sont destinés à un tourisme haut de gamme ?
C. Quel avenir allez-vous promouvoir concernant le site de Marbach qui se dégrade ?
D. Société à deux vitesses
L’augmentation de la demande des Restos du Cœur, par exemple, en dit long sur les difficultés que traversent nombre de nos concitoyens dans notre circonscription alors même que des projets, touristiques notamment, à destination de publics aisés, drainent l’argent public. Alors que, dans le même temps, celui-ci fait cruellement défaut aux services de santé et de soin à la personne.
- Que comptez-vous faire pour réduire la fracture d’une société à deux vitesses ?
E. Information de la population
Comment comptez-vous informer la population de l’évolution (ou non) de vos projets, contrairement au silence qui prévaut actuellement, visant à écarter la population de projets prétendument mis en œuvre dans son intérêt ?
F. Vidéo-surveillance
Le développement exponentiel de la vidéo-surveillance, pudiquement voilée sous le nom de vidéo-protection, suit la pente inquiétante de régimes connus pour ne pas être très démocratiques. Sans compter qu’il est reconnu que ces caméras n’ont aucun impact sur la prévention de la délinquance, la suppression de l’éclairage nocturne ne s’étant d’ailleurs pas accompagnée d’une augmentation de la délinquance. Cette suppression contribue même à réaliser des économies alors que les caméras de vidéo-surveillance coûtent extrêmement cher à la collectivité… pour quel résultat ?
- Encouragerez-vous le développement de ces caméras ?
- Envisagez-vous un débat avec les citoyens sur ce sujet ?
G. Pesticides
La quantité de pesticides autorisée, non seulement n’a pas baissé, mais augmente inexorablement alors que leur effet extrêmement néfaste pour la santé, y compris des utilisateurs, est reconnu de plus en plus largement.
- Quelles pratiques « vertueuses » de diminution significative des pesticides promouvrez-vous par voie législative et mettrez-vous en place pour que la rentabilité ne prenne pas le pas sur la santé de tous ?
Nous espérons que les engagements que vous prendrez en réponse à ces questions seront tenus, afin d’enrayer la défiance des citoyens à l’égard de leurs élus, source d’abstentions massives quand ce n’est pas de révoltes comme la précédente législature a pu en connaître…
Association NARTECS – 12 place de la Mairie 68420 VOEGTLINSHOFFEN
E-mail : asso.nartecs@gmail.com
selon le Conseil Général (aujourd'hui Conseil Départemental.
Le projet LOISIUM est un concept d'hôtel de luxe 4**** sup.
100 chambres ou suites, capacité 1280 personnes, autour de la thématique du vin et de la vinothérapie avec spa, espace événementiel et vinothèque.
Il devait voir le jour au printemps 2011 sur les hauteurs de Voegtlinshoffen, à côté de l’ancienne abbaye de Marbach, dans une zone classée ENS espace naturel sensible en 1998 par la commune et déclassée par cette même municipalité en 2009 pour la construction de cet hôtel.
Ce projet de 21 millions d'€ est porté par des investisseurs autrichiens, déjà propriétaires exploitants d'un établissement hôtelier haut de gamme en Autriche, à LANGENLOIS, et d'un second près de GRAZ.
NARTECS ou lorsque des citoyens osent et s’investissent…
Des habitants du canton, inquiets pour leur qualité de vie et des agressions diverses de leur environnement, s’étaient déjà opposés à un parc animalier dans la carrière de Voegtlinshoffen prévu pour 20 0000 visiteurs annuels.
En 2008, après les élections municipales, le principal porteur du projet, à savoir le maire de la commune de Voegtlinshoffen, dévoile l‘énorme projet, longtemps tenu secret, d’un hôtel de luxe de 100 chambres, spa, etc. avec maquette, plan de financement ficelé avec subventions publiques. De surcroît, la construction est annoncée dans un espace classé espace naturel sensible. Pour des motifs identiques que précédemment, des habitants à nouveau inquiets se remobilisent, interrogent la population, et s’associent à nouveau en 2009 en créant l’association NARTECS. Engagée depuis dans une longue, lourde et souvent pénible procédure judiciaire, l’association a bloqué jusqu’à ce jour le projet.
Par ailleurs, en diffusant des tracts, Nartecs informe régulièrement la population des villages, notamment sur l’évolution judiciaire du projet. Une souscription de 100 donateurs a permis de financer une action en justice.
NARTECS dénonce les dégradations diverses dans le canton, les atteintes à la qualité de vie (accroissement de la circulation), les atteintes à la démocratie (liberté de paroles associatives) déjà bien malmenée, les agressions (chimiques) environnementales, les évènements (rallyes) aussi coûteux qu’absurdes, l’étalement urbain (parkings) mortifère, le développement du tourisme (par les airs notamment!) tout aussi mortifère et s’inquiète pour le futur…et de nos pratiques institutionnelles…. et du vivre ensemble.
Voir ci dessous : l’analyse NARTECS des dernières conclusions du Conseil d’Etat…
Et pour en savoir plus, visitez l’ensemble de notre site…
Cordialement
Le Conseil d’Administration
INFOS NARTECS AVRIL 2018
La décision du Conseil d'Etat est tombée le 6 avril 2018.
NARTECS a souhaité faire quelques commentaires que vous trouverez ci-dessous.
Le 6 avril 2018, le Conseil d’Etat (CE) a rendu sa décision concernant le recours de l’association Nartecs contre la décision de la cour d’Appel de Nancy du 10 avril 2016.
Pour résumer, conformément à la requête de l’association Nartecs que le Conseil d’Etat juge fondée, cette décision annule l’arrêté de février 2016 du maire de Voegtlinshoffen, accordant un permis de construire modificatif à la SAS Loisium. Elle valide par contre le permis de construire signé en 2010 par monsieur Descamps, conseiller municipal.
Nous prenons acte de cette décision. En revanche, nous sommes surpris par les motivations de la décision :
*Concernant l’intéressement du maire de la commune de Voegtlinshoffen
En 2012, le CE a considéré que le maire n’était pas intéressé.
En 2018, le CE écrit : « Le maire de la commune devant être regardé comme intéressé au projet… ».
*Concernant la convention passée entre la commune et les investisseurs autrichiens avant la révision du POS (convention par laquelle d’une part, les investisseurs s’engagent à proposer à leur clientèle au moins 50% des vins provenant des communes de Voegtlinshoffen et Obermorschwihr, d’autre part, la commune s’engage notamment à réviser le POS) :
Le CE considère l’objet de la convention comme illicite, c’est-à-dire prohibé par la loi, mais conclut que la révision du POS n’est pas illégale pour autant, au motif qu’elle a été adoptée dans un but d’intérêt général…
Or dans plusieurs arrêts précédents, en 2015 pour le dernier en date, le CE a rejeté des projets précisément parce qu’illicites.
Le jugement rendu dans cette affaire fait état de problèmes graves – ce qui fait que cette décision n’est pas une bonne nouvelle pour les investisseurs autrichiens - et nous interroge par les conclusions qui en sont tirées, eu égard aux décisions prises précédemment dans des affaires semblables.
Nous allons discuter avec nos soutiens des suites à donner à cette décision.
Plus que jamais, le développement touristique de Voegtlinshoffen, avec le cortège de nuisances qu’il entraîne, nous interpelle.
La conférence « Tourisme, arme de destruction massive », organisée par notre association, qui s’est tenue à Colmar, le 12 février 2020, a attiré plus d’une centaine de personnes (dont plusieurs élus), issues principalement du Massif des Cinq Châteaux et de Colmar, preuve que le sujet est une préoccupation majeure de ces habitants.
Le conférencier, JP Loubes, auteur du livre qui a donné son nom à la conférence, a montré à travers plusieurs exemples tirés de ses nombreux voyages, que le tourisme de masse a profondément dégradé les sites concernés, les artificialisant, voire les détruisant, transformant les populations en objets de spectacle, les chassant de leurs lieux de vie, les repoussant à la marge, transformant leurs traditions en marchandise … Tout cela sous couvert de valorisation voire de sauvegarde des sites, classés souvent au patrimoine mondial de l’Unesco, label qui n’est qu’un habillage pour attirer le plus de touristes possible. Point n’est besoin d’aller chercher loin de chez nous pour se rendre compte des dégâts causés par le tourisme de masse, tant sur les sites que les populations, par exemple à Venise ou Barcelone.
Cet exposé a été suivi d’un débat avec le public au cours duquel des avis divers voire contradictoires ont pu s’exprimer, de façon sereine et respectueuse - à l’exception de l’intervention déplacée du député J. Cattin, hué par la salle. Visiblement, les participants ont apprécié de pouvoir discuter d’un sujet à propos duquel on ne leur demande en général pas leur avis alors qu’ils sont concernés au premier chef.
Certains ont fait valoir que le tourisme permet parfois d’entretenir ou de valoriser des sites (Châteaux de la Loire, cathédrale de la Sagrada Familia à Barcelone…), que le tourisme est source de revenus, que nous devrions réfléchir à la façon d’accueillir les touristes au mieux sans que cela entraîne leur rejet.
La grande majorité des interventions a porté sur :
A quelqu’un qui faisait remarquer que souvent les gens font du tourisme pour pouvoir dire « j’ai fait » tel ou tel pays, alors qu’on peut partir au hasard sans idée préconçue et que cela permet de vraies rencontres, JP Loubes a répondu que c’était là la différence entre le voyage et le tourisme qui sont deux choses différentes.
En fait, les exemples donnés par JP Loubes devraient nous alerter : nous n’en sommes peut-être pas tout à fait au point de certains lieux ailleurs dans le monde mais nous en prenons le chemin. Saurons-nous tirer des leçons de ce qui se passe chez les autres ou sommes-nous dans la situation évoquée par JP Loubes dans son livre : « Seule l’aveuglante proximité de la menace nous permet de l’ignorer » ?
Jean-Paul Loubes
Résidence les Goélands
54 boulevard de la Plage
33510 ANDERNOS-LES-BAINS
Monsieur Jacques CATTIN
Député de la 2eme Circonscription du Haut-Rhin
6, Grande Rue
68 230 TURKHEIM
Monsieur le Député, Andernos le 17/02/2020
Le 12 février 2020, j’étais invité par une association de votre circonscription à donner une conférence à Colmar suivie d’un débat, sur le thème « Tourisme, arme de destruction massive ? » Les organisateurs de cette rencontre souhaitaient que les questions que je développe dans mon livre paru en 2015 soient évoquées et discutées. L’essor du tourisme de grande consommation, les croisières, vols aériens à bas prix et nouveaux modes d’hébergement permettent à un grand nombre de touristes de se projeter dans les destinations autrefois réservées aux seuls nantis. Les divers impacts sur les sites, les cultures, les populations, défrayent la chronique et chacun a pu en constater l’effet : Barcelone, Budapest, Ile d’Aix, Saint Emilion, mais aussi les pays qui accueillent les tours opérateurs au prix de la destruction de leurs cultures, de leurs modes de vie et parfois de leurs populations. Venise, avec ses 50 000 habitants et ses 30 millions de touristes, est le point culminant de cette catastrophe. Tel était l’objet d’un propos qui ne portait aucunement sur des problématiques locales en Alsace, pour la simple raison que je ne parle jamais de sujets que je ne connais pas.
Vous appartenez à une formation dénommée « Les Républicains » et je ne doute pas que vous comprendrez la sensibilité républicaine du citoyen qui motive cette interpellation.
Vous êtes venus assister à cette rencontre au cours de laquelle le profond dédain que vous éprouviez pour l’intervenant, les organisateurs et le public, se manifesta par votre occupation centrée sur la consultation continue de votre écran de smartphone et votre conversation avec votre voisin.
Lors du débat, la parole vous a été donnée et vous l’avez gardée interminablement, conformément à cette technique parlementaire à laquelle vos semblables parlementeurs [1]nous ont maintenant habitué et qui a nom l’obstruction. Il fallut un chahut de l’auditoire pour recouvrir votre propos et y mettre fin. J’ai ressenti de plein fouet votre mépris pour le travail d’investigation que je souhaitais soumettre à la réflexion de chacun. J’ai tenté de m’adresser à vous, mais le flot de votre logorrhée n’a même pas permis à mes propos de parvenir jusqu'à vous.
Si je ne suis pas un de vos électeurs, vous êtes un élu de la Nation, et non le représentant de votre seule circonscription et c’est à ce titre que je m’adresse à vous. Vous n’êtes pas sans connaître le dédain de plus en plus grand et le mépris qui grandit, en France, entre les citoyens et leurs représentants élus. On ne respecte que des gens respectables et le spectacle que donnent hélas nombre d’élus les déconsidère, eux et leur fonction. Votre départ en catimini, dès la fin de la rencontre a montré à quel point votre présence n’avait pas pour but d’y entendre un propos, de débattre d’une vraie question, mais d’éviter qu’y soient soumis à la discussion les tristes objectifs, strictement économiques que vous voulez voir dans le tourisme.
Trente années de travail de nature anthropologique (je précise que ce n’est pas là un gros mot) sur la Chine m’autorisent à mettre en avant une connaissance de ce pays. J’ai bien noté qu’avec deux de vos collègues, vous vous êtes rendu en « déplacement express » en Chine en novembre 1019[2] Le but de ce « modèle de coopération entre la Chine et la France » (dixit DNA) évoque cet alibi du « culturel » dont j’ai parlé dans mon propos. Le village alsacien d’opérette qu’une délégation de nos députés est allé livrer à Meishan n’est que l’emballage décoratif d’un produit certes noble, qui s’appelle le vin d’Alsace. Laissons ces facéties à 30 milliards de yuans à Overseas Chinese Town Group, en partenariat avec le groupe français Obeo. Que vous accompagniez ces projets économiques est légitime, mais acceptez d’en discuter avec ceux qui en déplorent les effets délétères sur les identités, les cultures, les populations. Les traditions alsaciennes, vénitiennes, florentines, réduites à des sucreries distractives pour touristes chinois sont déshonorantes pour les peuples qui ont élaboré ces traditions. Voir des parlementaires français cautionner les « Happy Valley » du groupe chinois Overseas Chinese Town Group mérite être discuté. Vous ne l’avez pas voulu.
J’ai consulté votre site et le site parlementaire qui mets en avant vos travaux. Outre votre participation aux « Rencontres interrégionales des lapins de race à Wittenheim » et la vidéo de votre brillante intervention sur la question « Mercosur et industrie du futur », j’ai pu admirer votre étonnante contribution à la culture dans notre pays. Votre brillante prestation à « l’inauguration de la nouvelle luge Tricky Track au Lac Blanc », ou encore votre présence à la Fête de l’Âne de Westhalten sont d’édifiants exemples du travail parlementaire. En retour, ce 12 février, vous auriez dû éviter cette entrée, au bulldozer de l’obstruction, dans le propos d’un anthropologue (je précise à nouveau qu’il ne s’agit pas d’un gros mot) qui s’est consacré à l’étude des Cultures humaines parce qu’il pense qu’elles recèlent quelques-unes des valeurs (ce n’est pas un gros mot non plus) qui peuvent nous protéger de la barbarie.
L’école laïque et gratuite du temps jadis et ses « Maîtres d’école » - les « instits » - développaient chez les gamins que la nation leur confiait la notion de débat, cette confrontation d’arguments qui ne niaient pas les arguments de « l’autre ». Ils furent à nos jeunes années ce que « Monsieur Germain » fut à Albert Camus (c’est un auteur français, un agnostique qui accepta même de dialoguer avec des croyants ! Trop fort non ?).
Nous eûmes ce 12 février au soir à Colmar, un de ces spectacles affligeants qui oeuvrent pour que de plus en plus de citoyens se détournent du suffrage universel et de la considération envers leurs représentants. Le pays s’habitue hélas de jour en jour davantage au dédain que les élus manifestent à leur égard.
Indicateur de cette défiance : la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Parlementaire (HATVP) a exprimé son inquiétude face aux sondages qui révèlent le scepticisme des Français à l’égard de ses travaux. Loin des comédies parisiennes dans l’hémicycle auxquelles votre corporation nous a maintenant habitués, la séance de ce 12 février fut une séquence édifiante. Elle conforte nombre de citoyens dans la décision de rejoindre la cohorte grandissante des abstentionnistes. Autrefois confinée à la sympathique secte des pêcheurs à la ligne qui manifestaient un profond dédain pour les affaires publiques, cette abstention aujourd’hui prend un autre sens, celui d’une alerte à la maltraitance de la démocratie que les représentants du peuple ne respectent plus.
Avec mes salutations.
Jean-Paul Loubes.
[1] - Mot repris par Léo Malet d’une campagne électorale de 1928 dans son livre La vache enragée, Julliard, 1988. P 82
[2] « Un village alsacien dans le Sichuan », Dernière Nouvelles d’Alsace, 19/11/2019
Le projet de PLU de Voegtlinshoffen a été soumis à évaluation environnementale car la commune est concernée par 2 sites Natura 2000 et 2 ZNIEFF (Stauffen et Carrière).
Chaque rubrique de ce rapport, qui fait autorité, soulève un problème environnemental en lien avec le projet Loisium. Quelques extraits :
Consommation foncière/ Foncier à vocation économique :
Le projet de PLU prévoit une zone d’activités composée d’une zone UL de 1,8 ha pour la réalisation d’un projet hôtelier et une zone UL1 de 0,3 ha pour la construction d’un abri de chasse, d’une volière et éventuellement d’une partie du parking de l’hôtel. Le classement en zones urbanisées de ces vastes secteurs en majorité non artificialisés n’apparaît pas adapté.
L’Autorité environnementale (Ae) recommande de reclasser les zones UL et UL1 en zones naturelle ou agricole (…)
Biodiversité et milieux naturels (proximité de la zone Natura 2000) :
Le rapport d’évaluation environnementale renvoie à une étude réalisée en 2008 qui indique que le développement d’une circulation motorisée le long de la lisière du massif serait dommageable pour l’ensemble du secteur.
Le paysage (proximité de l’abbaye de Marbach) :
Ce contexte rend nécessaire la définition de mesures d’évitement ou de réduction de l’impact paysager dans le cadre de la mise en œuvre du projet.
L’assainissement :
La commune dispose d’un réseau d’assainissement collectif relié à la station d’épuration d’Eguisheim. Le réseau d’assainissement relié à cette station n’est pas conforme, il présente des dysfonctionnements qui provoquent des déversements d’effluents directement dans le milieu naturel. Le calendrier des aménagements prévus sur la commune devra tenir compte du calendrier des travaux du système d’assainissement pour ne pas aggraver une situation déjà dégradée.
L’AE recommande de ne pas autoriser l’urbanisation de nouveaux secteurs avant la mise en conformité du système d’assainissement.
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Ce rapport vient conforter ce que l’association NARTECS n’a cessé de mettre en avant dans ses arguments pourtant qualifiés d’ « alibis ».
Comment se fait-il que la commune n’ait pas porté ce rapport à la connaissance des habitants ?
Comment se fait-il que les travaux sur le site Loisium aient pu commencer dans ces conditions ?
Que compte faire la commune suite à cet état des lieux ?
On lira avec profit l’ensemble du document dont les remarques dépassent les points évoqués ci-dessus : http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2019age80.pdf